Conseils pour faire un bon feu…

Publié le par Carioline

Conseils pour faire un bon feu…

… qui chauffe bien et qui ne pollue pas ! Conseils glanés ça et là sur les forums bioclimatiques ‘n co !

  1.  

  2. Choisir un poêle performant
  3. Optez notamment pour les poêles à double combustion, privilégiez ceux à rayonnement, à accumulation de chaleur, à inertie.

     

  4. Respectez le temps et les consignes de rodage si il y a lieu
  5. En les ignorants, vous risquez d’abîmer votre nouveau joujou !

     

  6. N’utiliser que du bois bien sec
  7. L’idéal est de rentrer du bois coupé depuis 2 ans, stocké au sec (pas totalement bâché, sinon, pourriture) et de le mettre sur palette dans un abri ventilé.

    Un bois stocké coupé aux dimensions du poêle et fendu au préalable séchera d’autant plus vite.

    Pour être brûlé, le taux d’humidité doit être compris doit être idéalement compris entre 12 et 18 %. éventuellement 20 %.

    Rentrer les bûches à l’intérieur quelques jours avant de les brûler.

    Reste à choisir l’essence. Si vous pouvez obtenir un mélange d’essences, cela vous permettra de combiner pour obtenir la flambée voulue.

    Les bois durs (le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, par exemple) sont les plus longs a sécher, et également les plus pénibles à fendre (le chêne étant plus difficile à fendre que le charme, par exemple), plus " difficiles " à enflammer, mais sont plus " énergétiques " quand on les brûle. Ainsi, leurs braises durent plus longtemps et rayonnent davantage. Certes, les flammes peuvent être plus courtes et moins flamboyantes que celles du bois tendre, mais le feu dure plus longtemps

    Les bois tendres (pin, sapin, peuplier, tremble, fruitiers divers) flambent bien et rapidement. Leurs braises durent peu. Souvent utilisés pour le démarrage du feu, ils peuvent aussi s’avérer intéressant pour les poêles à accumulation, qui ont besoin de feux vifs et de courtes durées.

    Pour ma part, j’utilise principalement du charme. J’ai reçu quelques stères de chênes, à mon grand dépit, hi hi hi ! Il flambe moins vite donc je ne le mets pas dans mon Altech, et le réserve uniquement au Deville, débité " fin " et pour la combustion de fin de soirée (sans restreindre l’arrivée d’air).

     

  8. Innovez, découvrez la méthode " top down ".
  9. Kézako ? Une méthode toute simple sous un nom " barbare "…

    Traditionnellement, on monte son feu en mettant le matériel d’allumage dessous, qu’on surmonte du bois à faire brûler.

    En top down, on inverse le tout. On place les morceaux les plus gros dessous, les moyens par-dessus et le petit bois d’allumage au sommet. Je place tout de même la source d’allumage aux étages intermédiaires.

    Le petit bois enflammé se consume, tombe et enflamme le bois intermédiaire, qui une fois bien entamé, enflamme à son tour les morceaux les plus gros (lesquels ne doivent pas être non plus excessivement gros, pour bien se consumer sans polluer).

    La technique améliore le rendement de la flambée, les gaz contenus dans les bûches les plus grosses se libérant plus tardivement, ils sont plus facilement enflammés lors de la post-combustion….

    Pour voir comment ça se passe "en vrai", regardez la
    vidéo (commentaires en allemand, mais les images sont assez explicites)....
     

  10. Ne chargez pas votre boîte à feu outre mesure.
  11. Il faut que votre feu puisse " respirer ".

    Donc le bois ne devra pas prendre plus de la moitié ou des 2/3 du foyer, et en tout cas ne devra pas dépasser la hauteur de l’arrivée d’air secondaire.

     

  12. Délaissez le journal et ses encres caca-beurk, pensez aux allume-feu.
  13. Certes, ils ne sont peut-être pas totalement écologiques, mais ils sont bien pratiques. Je privilégie ceux en sciure et paraffine (pas le top, la paraffine, c’est vrai).

     

  14. Si votre poêle le permet, réglez les arrivées d’air
  15. Bien alimentée en air, votre flambée donnera le meilleur d’elle-même et le bois se consumera sans polluer plus que ça.

    Fermez le moins souvent possible les entrées d’air de votre poêle en fonctionnement, pour limiter les pollutions dues au feu continu.

     

  16. Surveillez les températures de fumée.
  17. On peut le faire facilement avec un petit thermomètre magnétique étudié pour (fourni avec mon Altech), ou avec un thermomètre infra-rouges.

    Idéalement, la température des fumées au-dessus du poêle devrait être comprise entre 110° et 240°. En-dessous, il y a risque de créosote, d’encrassage du tubage, et risque de feu de cheminée inhérent, sans parler de la pollution entraînée ainsi. Au-dessus, il y a risque de surchauffe et donc de dégradation du poêle, du tubage…

     

  18. Bannissez le feu continu, adoptez la chaleur continue.
  19. Le feu continu est source de créosote et de pollution.

    Pour obtenir une chaleur continue (généralement recherchée mais rarement atteinte avec le feu continu), il faut privilégier les poêles avec un maximum d’inertie.

    À défaut de poêle de masse ou de poêle à accumulation, créer un encadrement de briques réfractaires, de briques de terre compressée, … permet parfois d’accumuler la chaleur dégagée par le poêle…

     

  20. Entretenez régulièrement votre poêle.

Videz régulièrement le cendrier, surtout si c’est par lui qu’arrive l’air primaire.

Nettoyez ponctuellement l’intérieur de votre poêle.

Ramonez le tubage pour éviter l‘encrassage toujours possible.

Et pour finir, profitez ainsi d’une chaleureuse flambée qui réchauffera toute la maisonnée !

Carioline, le 6 octobre 08

Publié dans Le chauffage

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